Le grand cerf est à l'affût dans la brume spectrale
De l'argent aux reflets de son garrot saillant,
Les muscles tressaillant comme ceux d'un pur-sang
Est droit dans la forêt, sa verte cathédrale.
C'est l'automne et le cri du brame est solennel,
Aux fentes des yeux d'or le lamier suinte,
Et les larmes musquées accompagnent la plainte
Pour la biche attirée cou tendu vers l'appel.
extrait du poème "le grand cerf" d'Anita
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