L'ETANG.
Entre la chaussée verte et la forêt profonde,
Sous le brouillard léger qu'un rayon chassera,
L'étang silencieux abrite tout un monde,
Innombrable fretin que l'été grossira.
La pêche aura son jour; puis la terre féconde
Retournée et semée, l'an d'après donnera
au fermier diligent moisson d'avoine blonde
et de son dur labeur le récompensera.
Ainsi , sans se lasser, la nature éternelle
Prodigue à ses enfants le lait de sa mamelle
Et paie complaisamment l'obstiné travailleur,
Attaché au vieux sol plus fertile et meilleur.
L. Gallier
Un grand merci au propriétaire de l'étang, ainsi qu'aux pêcheurs pour ce moment de partage.
Hélène